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Le blog de Paul Quilès

Réflexions et informations sur la paix et le désarmement nucléaire, sur la démocratie et sur l'actualité politique.

Une décision précipitée, approximative et contradictoire

Publié le 27 Janvier 2012 par Paul Quilès in International et défense

Sarko-Karzai.jpg                         Pour écouter l'interview de Paul Quilès sur France Inter
                                           (journal de 9h- 28 janvier)

                                          Cliquer ici (à partir de 2')

        Il est triste que Nicolas Sarkozy revienne sur l’engagement en forme d’ultimatum qu’il a pris il y a une semaine à la suite de la mort de 4 soldats français en Afghanistan : « Si les conditions de sécurité ne sont pas clairement établies, alors se posera la question d’un retour anticipé de l’armée française ».

 

     Comme il était prévisible, il n’a pu que constater, devant Hamid Karzaï, venu le rencontrer ce vendredi à Paris, son impuissance à améliorer les conditions de sécurité de nos forces déployées en Aghanistan.

 

     Alors qu’il avait annoncé leur retrait anticipé si des « assurances en matière de garanties de sécurité » n’étaient pas données par les autorités de Kaboul, il vient de décider la reprise « dès demain » des missions de formation de l'armée afghane assurées par les forces françaises dans le cadre de l’OTAN.

 

     Tout au plus envisage-t-il d’avancer d’un an, à 2013 au lieu de 2014, le départ des forces françaises combattantes, alors que l’expérience montre que les militaires chargés de l’instruction des militaires afghans sont tout aussi exposés et peut être davantage encore.Ces flottements et cette indécision font peser sur nos soldats la menace de  nouveaux drames. 

     Seules des initiatives politiques, et non la participation à des opérations militaires dictées par une stratégie exclusivement décidée à Washington, permettront à la France de contribuer à la résolution du conflit afghan.

                                                                                                       Paul Quilès

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