Avant la réunion du G20 de Pittsburgh (24 septembre), nous avons été plus de 3500 à signer une
pétition dénonçant le scandale des bonus. Il s’agissait d’exprimer modestement mais fermement notre dénonciation de ce dérèglement caricatural du système financier
international, emblématique des pratiques immorales et dangereuses dont il se nourrit.
Les décisions prises à Pittsburgh sont très modestes, mais, malgré cela, les banques ont déjà imaginé les moyens de contourner les restrictions
imposées !
On vient par exemple d’apprendre (le Monde du 9 septembre) qu’à Londres, « Barclays et la Société générale rendent leur liberté à leurs responsables des activités à risque. Ces derniers créent des structures privées style hedge funds, qui peuvent fixer les bonus comme elles l’entendent. Ces PME indépendantes sont souvent financées par la banque mère elle-même qui, en échange, bénéficie des commissions sur les opérations de marché ».
Décidemment, il y a encore du travail pour que « demain ne soit pas comme avant » !