Après la confusion des discours et des mots d’ordre, les chiffres ont parlé et ils sont clairs.
Ils montrent que, si tous les parlementaires socialistes avaient voté contre la réforme constitutionnelle préalable à la ratification du Traité de Lisbonne, la stratégie de N. Sarkozy aurait été mise en échec et il aurait fallu organiser un référendum, comme le souhaite une majorité de Français.
Jugez-en vous-mêmes en lisant les chiffres du scrutin du Congrès de Versailles :
Pour………….559, dont : droite…….....527
socialistes……32
Contre……….181, dont : socialistes…. .121
communistes….44
droite………….16
Abstention….153, dont : socialistes….142
verts…………...3
droite………….8
Non votants….14, dont : socialistes……...5
droite…………...9
Si 60% des 300 parlementaires socialistes qui ont voté pour, se sont abstenus ou ont refusé de voter avaient voté contre, il y aurait eu 887 suffrages exprimés et 360 votes contre, chiffre supérieur à la minorité de blocage (355, ce qui correspond aux 2/5 des suffrages exprimés) nécessaire pour rejeter la réforme.
La preuve est donc faite que le discours sur l’impossibilité de faire reculer N. Sarkozy et d’obtenir le référendum était tout simplement mystificateur……ce que je n’ai cessé de dire avec d’autres depuis des mois.
Mais, c’est bien connu : il n’y a de pire sourd que celui qui ne veut pas entendre !
Paul Quilès