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Le blog de Paul Quilès

Réflexions et informations sur la paix et le désarmement nucléaire, sur la démocratie et sur l'actualité politique.

La guerre de l'énergie n'est pas une fatalité

Publié le 29 Novembre 2006 par Paul Quilès in Energie et environnement

plate-forme-petrole.jpgC’est le titre du rapport de la mission d'information “Energie et géopolitique” présidée par Paul Quilès.
Ce rapport a été rendu public le 29 novembre, après avoir été adopté à l’unanimité par la Commission des Affaires Etrangères de l’Assemblée Nationale. Il est disponible sur le site de l'Assemblée Nationale (cliquez-ici).
Il présente une réflexion inédite sur la crise de l’énergie dont les conséquences sont multiples et graves sur le plan du climat et de l’environnement, sur le plan économique et sur le plan politique.
Il propose un plan d’actions pour éviter que la crise énergétique durable dans laquelle le monde est entré ne dégénère en guerre de l’énergie.

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B
On croit rêver à la lecture de certains passages de ce rapport, où il suffirait d'user d'un ton un peu sentencieux pour se préserver par avance de toute critique et masquer ces choses qu'on s'interdit de voir. Préférer une soi-disant "complémentarité énergétique" à une "approche binaire", c'est substituer à une métaphore simpliste une autre qui a pour elle de suggérer sans doute la complexité mais qui peine à dissimuler ce que la première exprimait au moins plus clairement. Il y aurait donc selon vous, qui reprenez ici l'article de Nicolas Sarkis, "une réelle complémentarité objective d'intérêts entre les pays importateurs et les pays exportateurs. Au souci bien légitime des premiers de sécuriser leurs importations pétrolières et gazières répond le souci non moins légitime et non moins vital des seconds de garantir leurs marchés et leurs recettes d'exportations, indispensables pour développer leurs économies. » Pourquoi parler de "pays" ou de relations entre "pays" là où l'exploitation (production, raffinage, transport, etc.) est assurée par des entreprises privées? De plus, ce qui se révèlerait indispensable au développement économique des "pays" producteurs trouverait dans l'évolution du PIB de l'Arabie Saoudite une illustration qui semble contredire votre entreprise démystificatrice (« le mythe de l'indépendance énergétique »): une chute de 29% en 37 ans. Concernant l'Iran, autre « pays » producteur, c'est une chute de 56% en 40 ans. Mais pourquoi n'ont-ils pas développé leur économie avec les devises qu'assurait l'exportation de leur pétrole et ainsi traduit dans les faits la « réelle complémentarité objective d'intérêts entre les pays importateurs et les pays exportateurs »?
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