Je n'oublie pas qu'il y a 15 mois, j'ai suivi avec passion l'aboutissement de l'aventure spatiale de la sonde Rosetta et du robot Philae (voir ci-dessous mon texte du 12 novembre 2014).
Aujourd'hui, les chances d'établir un contact avec le petit robot installé sur la comète Tchouri, mais muet depuis le 9 juillet, sont "proches de zéro", a annoncé l'agence spatiale allemande DLR, vendredi 12 février. "Il fait froid et noir sur la comète Tchouri et les chances de communiquer avec la sonde Rosetta s'amenuise, mais ne suis pas prêt d'abandonner", a tweeté le compte du petit robot, dans une ultime note d'espoir!
"Le temps est venu de lui dire au revoir", précise le communiqué. Le Centre de contrôle de l'atterrisseur a en effet cessé d'envoyer des commandes au robot-laboratoire européen.
Je souhaite encore une fois à cette occasion saluer la prouesse technologique qu'a constituée l'aventure de Rosetta et Philae et sa contribution à la connaissance de l'Univers.
Pour plus d'information, lire ici
Bravo: Philae s’est posé sur la comète!
(sur ce blog le 12 novembre 2014)
Un grand merci à l’ESA et au CNES de nous avoir permis de vivre en direct cet après- midi les derniers moments d'un événement historique: l’atterrissage du robot Philae sur la comète 67 P, à 450 000 km de la Terre, après une odyssée de 10 ans.
J’ai partagé à distance l’émotion, l’inquiétude, puis la joie des techniciens, des ingénieurs, des scientifiques, dans l’attente de la confirmation de la réussite de l’atterrissage.
Cette superbe prouesse technologique ravit le scientifique, passionné d’espace, que je suis. Je n’oublie pas que la mission Rosetta a été imaginée à l’époque où j’étais ministre de l’espace….et que ceux qui défendaient ce type de projet n’étaient pas toujours bien compris par le monde politique.
Le succès de la mission Rosetta/Philae est un bel exemple de la contribution de l’espace à la connaissance de l’Univers. C’est aussi la confirmation du caractère indispensable de la coopération européenneautour de l’Agence Spatiale Européenne (ESA) et du CNES.
Merci et bravo à Jean-Jacques Dordain, Directeur Général de l’ESA, à Jean-Yves Le Gall, Président du CNES et à toutes les équipes qui se sont mobilisées depuis tant d’années autour de ce formidable défi !