Comme nous tous, il aurait été ému par le personnage joué par Gisèle Casadesus, la belle personne de presque 100 ans, qui raconte à son arrière petit fils la guerre, le père qu’elle n’a pas connu, mort sur le champ de bataille, ce père qui avait rencontré Jaurès. Elle nous parle de leur correspondance, de l’homme qui évolue quand il est confronté à l’injustice et au racisme.
Elle est le pont entre les générations, de 1914 à aujourd’hui. Elle nous dit que rien n’est jamais perdu, que l’homme a droit à l’erreur et qu’il peut changer.
Devant l’image violente de ces guerres qu’il pressentait et qu'il voulait empêcher, il aurait blêmi.
Il aurait respiré et souri devant la représentation de 1936, sur scène et à l’écran, les premiers congés payés, la plage !
Enfin, il aurait reconnu, dans la voix de Didier Bezace, les accents de son merveilleux “discours à la jeunesse” prononcé devant les élèves du lycée d’Albi, texte fort et sans une ride.
Message vivant à voir et à écouter jusqu’au 15 octobre à Carmaux. "
François Collignon